Introduction : La vie en cité universitaire implique un brassage d’étudiants d’éducation et de cultures
différentes. Cet environnement pourrait impacter sur leur comportement sexuel. Objectif : l’objectif de ce travail
était d’étudier les pratiques en matière de contraception d’urgence chez les étudiantes résidant dans les cités
universitaires de Ouagadougou afin de contribuer à y apporter des solutions préventives et correctrices.
Méthodologie : Il s’est agi d’une étude transversale, descriptive et analytique conduite du 24 Novembre
2022 au 23 Décembre 2022. La collecte des données a été réalisée par un entretien semi structuré et l’analyse
des données à partir du logiciel STATA version 14 par régression logistique.
Résultats : Les étudiantes ayant déclaré avoir déjà eu une activité sexuelle était au nombre de 243 (59,4 %).
L’âge moyen au premier rapport sexuel était de 19,6 ± 2,2 ans [12 et 30 ans]. Les rapports sexuels étaient
surtout pratiqués avec des partenaires étudiants (53,4%). Parmi les étudiantes sexuellement actives, 42
% (102/243) avaient déjà utilisé la pilule contraceptive d’urgence (PCU). Les étudiantes avaient eu recours à
la contraception d’urgence plus d’une fois dans le mois dans 17,7% des cas avec une prise maximale dans
le mois de 4. Le nombre de partenaires sexuels et la pratique de la contraception de routine étaient associées
à l’utilisation de la PCU avec (OR 2,04 et p=0,010 ; OR 1,89 et p=0,026).
Conclusion : l'intensification de sensibilisation en milieu estudiantin pour l’utilisation de méthodes
contraceptives est impérative.
Contraception d’urgence ; Cité universitaire ; Burkina Faso.