Introduction : une lésion rachidienne déficitaire est une pathologie de la colonne vertébrale responsable d’une
souffrance de la moelle ou des racines nerveuses avec une baisse ou abolition de la force motrice des membres.
C’est une urgence diagnostic et thérapeutique en rhumatologie. Notre travail a pour but d’étudier les aspects
épidémiologiques et cliniques des lésions rachidiennes déficitaires vu en hospitalisation dans le service de
rhumatologie du CHU de Bogodogo. Matériels et méthodes Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive
allant de janvier à décembre 2023. Les dossiers cliniques des patients hospitalisés durant la période d’étude nous
ont servi de base de données. Résultats : quarante-quatre patients dont 31 hommes (70,5%) ont été colligés sur
619 patients hospitalisés (7,1%). L’âge moyen était de 55,55 ans [21 et 84 ans]. Trois patients (6,8%) avaient un
antécédent chirurgical du rachis. Vingt-neuf patients (65,9 %) avaient un état général stade III de la classification
de l’OMS. Vingt-cinq patients (56,8%) avaient une atteinte rachidienne lombaire. Sept patients (15,9%) avaient
une gibbosité. Trente-neuf patients (88,6%) avaient un syndrome radiculaire dont Trente patients (76,9%)
présentaient une sciatique. Tous les patients avaient un syndrome sous lésionnel. Vingt-sept patients (61,4%)
avaient une parésie dont vingt-quatre patients (88,9%) une paraparésie, trois patients (11,1%) une tétraparésie.
Dix-sept patients (38,6%) avaient une plégie dont treize patients (76,5%) une paraplégie et quatre patients
(23,5%) une tétraplégie. Vingt-deux patients (50%) avaient une lésion rachidienne déficitaire d’origine
infectieuse. Conclusion : les atteintes rachidiennes déficitaires sont assez fréquentes et intéressent
majoritairement le segment lombaire

lésion rachidienne ; déficit ; CHU Bogodogo.