La traduction a pendant longtemps occupé une place de choix dans les techniques utilisées pour l’apprentissage des langues étrangères. Tantôt décriée, tantôt encouragée, elle a résisté au fil des temps de manière ouverte ou subtile dans la didactique des langues. La « grammar translation method » qui a été pendant longtemps utilisée, encourageait l’usage de la traduction pour enseigner les langues étrangères. Dans les années 60, de nouveaux mouvements s’élevèrent contre cette pratique, l’accusant d’empêcher les apprenants de réfléchir et de produire dans la langue cible. Malgré le succès apparent de ces réformes, l’on constate de plus en plus l’utilisation de la traduction dans les cours de langue. Au Burkina Faso, aucune directive officielle ne l’autorise ni ne l’interdit, ce qui indique que l’enseignant est libre de ses choix. Les deux courants contradictoires ayant tous été soutenus par des preuves dites
scientifiques, nous avons décidé de faire une étude de cas dans les classes de 6e et terminale des lycées Philippe Zinda Kaboré et Yiguia du Burkina Faso pour mesurer l’impact qu’elle a dans les cours d’anglais.
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