1. Introduction
Le génotypage du papillomavirus humain (HPV) se fait par des techniques de biologie moléculaire de sensibilité différente comme la réaction de polymérisation en chaine (PCR), la capture d’hybride… La technique proposée ici, combine la PCR classique à une hybridation augmentant du même coup sa sensibilité. Elle peut être utilisée par les médecins, les chercheurs, les enseignants chercheurs, les biologistes, les technologistes biomédicaux, les étudiants.
2. Méthodologie
La technique part d’un échantillon de sécrétions vaginales prélevé par écouvillonnage au niveau de l’endocol. L’ADN viral est extrait avec un kit approprié. Pour ce cas, "analytkjena® bio solutions" a été utilisé. L’ADN obtenu en suivant le protocole du fabricant peut être utilisé pour la suite du processus qui est la PCR ou conservé à -20°C pour une utilisation ultérieure.
Pour la suite, l’ADN doit ainsi être amplifié pour faciliter sa détection par hybridation. Le kit "HPV STAR BLOT" de Diatech® a été utilisé. Le principe de ce test est basé sur l’amplification d’un fragment du gène L1 de l’ADN du virus de HPV. La révélation se fait par une reverse hybridation sur des bandelettes nitrocellulosiques dans des puits de plaques. Les bandelettes sont préalablement imprégnées d’ADN monobrin marquées sur lequel va se fixer l’autre brin complémentaire de l’ADN de notre échantillon marqué à la biotine. Après l’hybridation, la révélation se fait à l’aide d’un substrat (la streptavidine) couplé à l’AP-conjugué (alcaline phosphatase + NBT/BCIP). Les bandelettes sont colorées en noir au niveau des parties représentantes des HPV positifs.
3. Résultats
Les traits de coloration (Figure 1) obtenus sont comparés avec la référence. Les génotypes HPV en sont ainsi déduit.