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L'APPORT DE LA SCINTIGRAPHIE CHEZ LES ENFANTS DE MOINS DE 18 ANS AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE YALGADO OUEDRAOGO,
Lien de l'article: http://jrad-afrique.com
Auteur(s): Ouattara Tiémégna Florence, Sanon Hugues, Ouédraogo Sandrine, Zoungrana Mamounata, Gansonré Victor, Tapsoba Théophile Lincoln
Renseignée par : OUATTARA T. Florence
Résumé

Introduction : La scintigraphie est disponible depuis 2012 au Burkina Faso. Chez les adultes, la majorité des examens concernent les bilans d’extension des cancers du sein et de la prostate. Certains enfants bénéficient également d’explorations scintigraphiques. Quelle proportion représentent-ils ? Quelles indications, quelle spécialité sont-elles concernées ? Le but de notre étude était d’analyser l’apport des examens de médecine nucléaire dans la prise en charge des patients de moins de 18 ans au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou (CHUYO), et spécifiquement de déterminer les différents types de scintigraphies réalisés chez les enfants, leur âge, leur évolution et leur proportion dans le temps, d’analyser les résultats obtenus lors de ces différentes explorations.
Méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective chez les patients de moins de 18 ans couvrant une période de cinq (05) ans, allant du 1er Janvier 2016 au 31 décembre 2020. Les scintigraphies étaient toutes réalisées après injection de traceurs marqués au Technétium 99m avec une gamma caméra double tête.
Résultats : Au total 121 enfants ont été inclus dont 77 garçons et 44 filles. Ils représentaient 15% des explorations du service. La moyenne d’âge était de 4,66 ans avec des extrêmes de huit jours de vie et 17 ans. La tranche d’âge de 0 à 5 ans était la plus représentée avec 66,33% des cas. Les scintigraphies rénales dynamiques représentaient 80% des examens. Elles étaient demandées dans le bilan et la prise en charge des syndromes de jonction pyélourétérale/ hydronéphroses. Les reins scintigraphiquement muets étaient retrouvés chez 36,08% des cas (n=35). Les scintigraphies osseuses réalisées dans le bilan d’extension des pathologies oncologiques dans 59% des cas ont retrouvé 31,82% de métastases osseuses.
Conclusion : La scintigraphie s’est bien implantée au Burkina Faso. Elle a changé les habitudes des chirurgiens pédiatriques par son intégration dans leur pratique quotidienne, et amélioré l’attitude thérapeutique, donc une prise en charge adéquate des enfants.

Mots-clés

Scintigraphie, Enfants, CHUYO, Burkina Faso

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