But. Etudier l’apport de l’injection intratarsale de triamcinolone acétonide (TA) dans le traitement
de la limboconjonctivite chronique endémique des tropiques (LCET) au Centre Hospitalier Universitaire
Sourô Sanou de Bobo Dioulasso.
Patients et méthode. Cette étude prospective sur 6 mois a inclus 62 patients présentant une LCET
des stades 2 à 4. Une injection intratarsale de TA à 40 mg a été réalisée sur les deux yeux.
Les éléments de surveillance et de jugement étaient cliniques, tenant compte d’une régression des
signes fonctionnels et physiques. Le chronogramme du suivi s’est fait à j1, j15, j30, j60, j90 après
l’injection de TA et le malade est vu à la prochaine crise.
Les données recueillies ont été analysées par le logiciel épi info dans sa version 7.0. Les tableaux
et graphiques ont été réalisés à l’aide du logiciel EXCEL 2013.
Résultats. Une amélioration des signes fonctionnels a été constatée chez tous les patients, dès la
deuxième semaine, et une amélioration des signes physiques dès le premier mois. Nous n’avons pas noté de complications.
Discussion. Notre étude, bien d’autres études et certaines données de la littérature démontrent
que l’injection intratarsale de TA est un moyen de traitement qui a sa place dans l’arsenal du traitement
de la LCET dans notre contexte.
Conclusion. L’injection intratarsale de TA, de réalisation aisée, bien tolérée et peu coûteuse,
semble donner des résultats adéquats dans le traitement des grades II, III et IV de la LCET. Il faudrait
mener une étude de non infériorité de l’injection intratarsale de TA par rapport à la dexamethasone en
collyre.
Mots clés : Injection intratarsale, Triamcinolone acétonique, Limboconjonctivite endemique des
tropiques, Bobo-Dioulasso
Injection intratarsale, Triamcinolone acétonique, Limboconjonctivite endemique des tropiques