Introduction : Le parcours de soins des cas de rage humaine est primordial dans la lutte contre la rage d’où cette étude.
Méthodes : Etude transversale de 2010-2017 dans le service des maladies infectieuses à Ouagadougou portant sur les cas de rage hospitalisés.
Résultat : Ont été hospitalisés 49 cas de rage en huit ans. Les cas résidaient à Ouagadougou (60%), les enfants (43%) essentiellement des élèves dans 33% des cas étaient non négligeables. Le chien de compagnie dans 37% était l’agresseur. Après la morsure, la plupart (43%) a consulté chez un tradi-thérapeute : la poudre noire (52%) et des poils d’animaux (43%) étaient appliquées sur les lésions. Les raisons de non prévention anti rabique étaient l’ignorance (30,5%), la négligence (24,5%).
Conclusion : Le contrôle du réservoir associé à une sensibilisation ciblée des élèves, des tradi-thérapeutes et une implication des autorités sanitaires amélioreraient la lutte contre la rage au Burkina Faso.

Rage, élèves, Tradi-praticien, ignorance