La santé, qu'il s'agisse de sa préservation, ou de sa restauration, a toujours
constitué une préoccupation centrale dans la pratique des loisirs sportifs
(activités physiques et sportives de détente). Cela est d’autant plus important
sur le champ de la lutte contre les maladies dites de sédentarité et d’inactivité
physique qui sévissent particulièrement au sein des agents de la fonction
publique.
En fait, les agents de la fonction publique ont des modes de vie beaucoup
sédentaires et inactifs. Cette situation favorise la survenue de multiples
Maladies Chroniques Non Transmissibles (MCNT) telles que les arthroses,
le diabète, l’hypertension, les Accidents cardiovasculaires Cérébraux (AVC).
Fort de ce constat, nous avons formulé l’hypothèse que plusieurs facteurs
limitent la pratique des loisirs sportifs des agents de la fonction publique de
la ville de Ouagadougou alors que ces activités de temps libre peuvent
contribuer à contenir la montée en puissance des MCNT en leur sein. Ainsi,
nous avons cherché à déterminer les conditions et le niveau de pratique des
loisirs sportifs au sein de ce groupe cible, de même que l’impact de cette
pratique sur lesdites maladies chroniques non transmissibles. Pour y arriver,
nous avons mené une étude basée sur un questionnaire adressé à cent-vingtun (121) agents de la fonction publique de la ville de Ouagadougou. Nous
avons aussi tenu des entretiens avec des responsables techniques du secteur
des sports, des loisirs et de la santé.
Des résultats obtenus, il ressort que la pratique des loisirs sportifs reste
faible au sein des agents de la fonction publique de la ville de Ouagadougou.
Du reste, ces résultats confirment que la pratique des loisirs sportifs peut
constituer l’une des pistes efficaces dans la lutte contre les MCNT.
Agents de la fonction publique, loisirs sportifs, Maladies Chroniques Non Transmissibles, Ouagadougou