D’une manière générale, la littérature africaine, à travers l’écriture romanesque, prend en
charge les faits sociaux dans l’élaboration de sa thématique et de sa structure formelle. C’est
ainsi que certains romans africains se prêtent aisément aux méthodes de lecture qui se fondent
sur le social comme postulat de départ.
Un écrivain comme Fidèle P. Rouamba tire la grande partie de son inspiration des réalités du
vécu quotidien de la société burkinabè moderne d’où sont exposés les faits sociaux et
politiques de notre monde contemporain. C’est pourquoi une méthode comme la sociologie
de la littérature qui interroge les oeuvres à travers les systèmes de représentations et les
enjeux sociaux qui s’y trouvent semble être mieux indiquée pour questionner Pouvoir de
plume.
L’objectif principal du présent article consiste entre autres à reconnaître que les faits sociaux
constituent une véritable source d’inspiration de l’auteur d’une part, et d’autre part
d’expliquer comment cet écrivain procède pour mettre en exergue les groupes sociaux dans
son oeuvre et inscrire le discours idéologique dans son écriture romanesque.
idéologique littérature, romanesque, sociaux