Introduction : L'activité physique prénatale est de plus en plus recommandée en raison de ses
effets bénéfiques sur la santé de la mère et de l'enfant. Cette étude vise à identifier les pratiques sociales de préparation physique de l’accouchement dans la ville de Ouagadougou. Méthodes : La présente étude a concerné 111 femmes ayant au moins une expérience de parturition, 05 agents de santé maternelle et néonatale et 04 centres de santé maternelle et néonatale. Questionnaire, interviews et observation ont été utilisés pour l'enquête. L'analyse
qualitative et quantitative des données a été utilisée. Le logiciel SPSS statistics 22 a servi pour les statistiques descriptives. Résultats : Les résultats révèlent que l'inactivité physique pendant la grossesse est perçue ulturellement comme des sources d'accouchements difficiles. Cependant, il n'y a pas de pratiques physiques spécifiques reconnu d’un point de vue culturel à l’effet de préparer l’accouchement. Les pratiques considérées comme bénéfiques à l'accouchement sont des activités physiques domestiques quotidiennes et habituelles des femmes. Il apparaît que la
femme enceinte doit rester physiquement active sauf que l'exécution de certaines activités physiques est modifiée par des interdits ou des rituels selon l'évolution de la grossesse. Il ressort également que l'aspect « activités Physiques » fait défaut dans les routines des consultations prénatales formelles de préparation à l'accouchement dans les centres de santé maternelle. Conclusion : Ces résultats suggèrent quelques réflexions sur les stratégies d'intégration d'une préparation physique structurée de l'accouchement dans notre système sanitaire

Activité physique, accouchement, santé maternelle, sédentarité