: le Pr Moustapha GOMGNIMBOU est un chercheur burkinabè qui a consacré sa vie à l’histoire de la Rome antique et surtout à l’histoire ancienne des sociétés africaines. Pendant toute sa carrière (1987-2023) soit plus de 35 ans, il a produit, individuellement ou en association avec d’autres chercheurs, un nombre extrêmement important de travaux scientifiques : une thèse de 3e cycle, une thèse d’État, des articles scientifiques, des articles de vulgarisation, des rapports d’étude, des ouvrages, des ouvrages collectifs, etc. En outre, dans le souci d’accompagner la jeunesse et de lui transmettre la flamme et les valeurs cardinales de la recherche scientifique, il a encadré et co-encadré un nombre important d’étudiants et de chercheurs dans l’élaboration de leurs mémoires, rapports et thèses de doctorat.
En fonction des thématiques abordées et des groupes humains qui ont fait l’objet de ces différentes études, on peut classer ces recherches en quatre catégories. En ce qui concerne le Burkina Faso, il s’agit en premier des minorités ethniques (les Kasena, les Nuna, les Winye, les Puguli, les Bissano, Silanko, Dagara, Gan, etc.) qui occupent une place de choix. Viennent ensuite les groupes ethniques majoritaires (les Moose, les Peul). Outre ces recherches tournées vers les sociétés précoloniales, le Pr Moustapha GOMGNIMBOU s’est intéressé à d’autres thématiques au niveau national (le syndicalisme, migration, l’urbanisation, l’aménagement des formations naturelles, les traditions orales, la mondialisation, etc.) et aussi à l’histoire de la Rome antique et le peuplement du Bénin.
Si ces différentes thématiques peuvent constituer la charpente d’une analyse générale de la production de ce chercheur, la présente réflexion se focalise sur quelques travaux scientifiques que cet illustre intellectuel burkinabè a menés ou dirigés.

histoire, peuplement, société traditionnelle, chefferie, migration