Cet article s’inscrit dans le cadre de la valorisation des résultats de nos travaux de recherches sur l’amplification de la transition Agro écologiques au projet PARADE. Dans cet article il était question pour nous de déterminer la contribution du revenu maraîcher à la formation du revenu total des maraîchers puis à la sécurité alimentaire des ménages maraîchers, au Burkina Faso dans les villes de Bobo Dioulasso, Ouagadougou, et Ouahigouya. Partant du fait que la pauvreté économique est un facteur qui endigue considérablement la sécurité alimentaire au Burkina Faso, et afin de mieux cerner son incidence sur la sécurité alimentaire des ménages maraîchers, les comptes d’exploitation d’un échantillon de 90 producteurs maraîchers issus des milieux urbains péri-urbains et ruraux de ces villes ont été établis. Les résultats montrent que le revenu maraîcher présente une grande variabilité en fonction de la localité et du milieu de production. Il représente 94 % du revenu total des maraîchers contre 4% pour le revenu non agricole et 2 % pour le revenu agricole non maraîcher. L’étude révèle également que les maraîchers de la ville de Ouahigouya présentent les meilleures marges bénéficiaires, ils sont suivis de ceux de la ville de Bobo-Dioulasso, puis ceux de Ouagadougou. Les marges bénéficiaires moyennes annuelles sont respectivement de 1.143.820 F CFA, 887.141 F CFA, et 1.906.540 F CFA pour les villes de Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Ouahigouya. Dans la localité de Ouahigouya, les maraîchers urbains possèdent les meilleures marges bénéficiaires par rapport à ceux des milieux semi-ruraux et ruraux. Par contre à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou, ce sont les maraîchers ruraux qui présentent les meilleures marges bénéficiaires. Les résultats montrent aussi que le maraîcher consacre environ 30% du revenu issu de cette activité à l’alimentation de son ménage Cet article a paru en 2018 dans la Revue de philosophie, littérature et sciences humaines

revenu maraîcher, sécurité alimentaire, ménage