Pourquoi le système éducatif burkinabè rencontre autant de difficultés à mettre en place ses réformes et changements bien qu’il y ait plusieurs acteurs dont la mission est de veiller à sa qualité ? Un premier constat est que la mise en place des changements est confrontée à des problèmes de communication. N. Giroux (1993) soutient cette thèse en affirmant que les problèmes de communication sont l’un des principaux facteurs d’échec des changements dans les organisations. L’objectif de cette recherche est d’analyser le rôle de la communication dans les changements dans le système éducatif burkinabè, mais aussi le rôle des différents types de communication dans l’adhésion des acteurs aux changements. La méthode qualitative est celle retenue pour cette étude qui se veut compréhensive. La recherche s’est tenue au Ministère de l’Éducation Nationale et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) du Burkina Faso. Les entretiens ont eu lieu avec les membres de l’administration, les partenaires techniques et financiers et des acteurs sociaux.

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