Introduction. Nous avons analysé les circonstances diagnostiques des tumeurs trophoblastiques gestationnelles dans le but d’améliorer leur prise en charge à Ouagadougou.
Résultats. Nous avons colligé 60 cas de tumeurs trophoblastiques gestationnelles. La moyenne d’âge des patientes était de 30 ans. Le diagnostic a été posé suite à une grossesse molaire dans 36,6% des cas et suite à un avortement non molaire dans 26,7%. Les métrorragies étaient le symptôme le plus révélateur (85,0%). Le diagnostic a été retenu devant des perturbations du taux de BHCG plasmatique dans 60% des cas et confirmé par l’histologie dans 40,0%. Selon la classification anatomique de la FIGO, 30% des patientes étaient au stade 1, 6.7% au stade 2, 48,3% au stade 3 et 15 % au stade 4. Sur le plan thérapeutique, 48,9% ont bénéficié d’un traitement spécifique à savoir la chimiothérapie. La médiane de survie globale était de 4 mois.
Méthodologie: Il s’est agi d’une étude rétrospective à visée descriptive couvrant la période du 1er janvier 2017 au 30 juin 2020. Nous avons passé en revue les dossiers médicaux des patientes reçues au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et chez qui le diagnostic de tumeur trophoblastique gestationnelle a été posé sur des arguments cliniques, biologiques et / ou histopathologiques.
Conclusion. Les tumeurs trophoblastiques gestationnelles sont tardivement diagnostiquées dans notre contexte. D’où la nécessité de prendre des mesures nécessaires pour favoriser le diagnostic précoce et une prise en charge adéquate de cette affection.
Tumeurs trophoblastiques gestationnelles, diagnostic, pronostic, Burkina Faso