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Prise en charge des fracture-décollements épiphysaires posttraumatiques autour du genou au CHU Yalgado OUEDRAOGO,
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Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): KORSAGA A.S., KEITA N., TINTO S., DARGA C., OUEDRAOGO L.S.M., DENNE D., SAWADOGO M.
Auteur(s) tagués: KORSAGA Alexandre Stanislas
Renseignée par : KORSAGA Alexandre Stanislas
Résumé

Introduction :
Les fractures du genou de l'enfant sont dominées par les fracture-décollements épiphysaires de l’extrémité distale du fémur. Le traitement des fracture décollements épiphysaires est le plus souvent chirurgical et doit être précoce afin
de prévenir les complications liées aux troubles de la croissance du cartilage. Le but de cette étude était de décrire les aspects thérapeutiques et évolutifs de ces lésions.
Matériel et Méthode :
Etude transversale descriptive à collecte prospective menée sur 31 mois dans le service d’Orthopédie-Traumatologie du CHU Yalgado OUEDRAOGO de Ouagadougou (Burkina Faso). Ont été inclus 24 patients qui présentaient au moins une fracture de la plaque de croissance siégeant au niveau de l’épiphyse distale du fémur et/ou de l’épiphyse proximale du tibia. L’âge moyen des patients était de 15 ans et le sex-ratio de 3,8. Les accidents de la circulation routière (58%) étaient l’étiologie la plus fréquente. L’épiphyse distale du fémur était la plus atteinte (48 %). Les types II de la classification de Salter et Harris étaient les plus rencontrés (13 cas sur 22). Les résultats anatomiques et fonctionnels ont été évalués selon le score de Karlström et Olerud.
Résultats :
Le traitement a été chirurgical dans 19 cas (76%) avec un délai moyen de prise en charge de 5,45 jours. Les indications chirurgicales étaient dominées par les embrochages (15 cas sur 19). La durée moyenne d’hospitalisation a été de quatre jours. Avec un recul moyen de 11 mois, les fractures types II et I de Salter et Harris ont donnés d’excellents résultats.
Conclusion :
Le traitement des fractures-décollement épiphysaires autour du genou doit être précoce avec une bonne réduction des fragments. Le retard dans la prise en charge de ces lésions est un facteur péjoratif majeur.

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