Les progrès des matériaux et techniques qu’a connus la dentisterie durant ces dernières décennies se sont
accompagnés par une évolution des concepts pour aboutir à une dentisterie plus conservatrice. Celle-ci a pour
objectif la préservation de la denture le plus longtemps possible grâce à une approche médicale privilégiant les
mesures prophylactiques en première intention. Cette approche médicale qui est contemporaine va mettre le
diagnostic de la pathologie et le patient au cœur de la thérapeutique conservatrice. La détection de la lésion
doit être le plus précoce possible afin de privilégier les techniques de reminéralisation. La préparation cavitaire,
lorsqu’elle s’impose, consiste à réaliser des cavités à minima en employant les différentes techniques à notre
disposition et en se basant sur un certain nombre de principes liés aux matériaux adhésifs. Les préparations
doivent être le plus conservatrices possible de tissus durs dentaires tant en dentisterie restauratrice qu’en
endodontie. C’est ainsi que va naître l’intervention minimale en dentisterie restauratrice et endodontie.
L’endodontie minimalement invasive va privilégier la conservation de la vitalité pulpaire en affinant le diagnostic
de l’état de santé pulpaire et en utilisant les nouveaux matériaux hydrauliques. L’endodontie minimalement
invasive va à la fois combiner des cavités d’accès conservatrices, stratégiquement pensées pour diminuer la
perte de tissu coronaire, mais aussi avoir une perte minimale de dentine radiculaire pendant la mise en forme.
Ainsi, en odontologie restauratrice comme en endodontie, l’ensemble de la dent est traité de manière à diminuer
la perte de tissu dentaire. L’objectif de cette présentation est de faire l’état des lieux des nouveaux outils et
nouvelles classifications diagnostiques de même que les approches contemporaines des thérapeutiques en
dentisterie restauratrice et endodontie.
Dentisterie restauratrice, Endodontie, Approche minimalement invasive