Patients et méthode : étude observationnelle transversale, portant sur tous les patients vus en consultation du 1er
février 2022 au 31 janvier 2024 ont été inclus. Résultats : 569 patients ont été inclus, il s’agissait de 350 femmes
(61,51%) et de 219 hommes (38,49%) soit un ratio de 0.62. L’âge moyen était de 49,86 ans avec des extrêmes de
14 et 89 ans. Le principal motif de consultation était la douleur dans 99,50% des cas. La douleur siégeait préférentiellement au rachis lombaire et aux genoux dans respectivement 53,20% et 42,51%. La douleur était
d’horaire mécanique chez 512 patients (89,98%). L’affection était chronique chez 522 patients (91,74). Les
principaux antécédents retrouvés étaient l’HTA 174 cas (30,58%), le diabète 55 cas (9,67%) et un ulcère
gastroduodénal chez 49 cas (8,61%). La pathologie dégénérative était présente chez 500 cas (87,87%).
L’arthrose était la plus dominante. La pathologie inflammatoire s’observait chez 69 cas (12,13%). La pathologie
infectieuse a été retrouvée chez 19 cas (3,34), la maladie goutteuse dans 23 cas (4.04%), les RIC dans 27 cas
(4,74%) Conclusion : Notre étude montre que les pathologies rhumatismales dans notre contexte sont
nombreuses et polymorphes, dominées par la maladie dégénérative. L’anxiété, la dépression sont des
comorbidités fréquentes chez les mineurs souffrant de lombalgie.

affections rhumatismales, pathologie dégénérative