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CARDIOPATHIES CONGENITALES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE TENGANDOGO,
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Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): TRAORE O.L , DAO L., HIEN D., SAWADOGO A., DEMBELE E., DJIGEUMDE A., KAFANDO P., BOUGOUMA R., DELMA M., OUEDRAOGO A.
Auteur(s) tagués: OUEDRAOGO Ali ; DAO Lassina
Renseignée par : OUEDRAOGO Ali
Résumé

Introduction
Les cardiopathies congénitales sont des anomalies cardiaques et/ou des gros vaisseaux survenant au cours de la formation du cœur pendant la vie intra-utérine. Sont incluses dans cette définition, les malformations liées à la persistance anormale après la naissance de structures présentes normalement au cours de la vie fœtale. Les cardiopathies congénitales constituent les malformations fœtales les plus fréquentes concernant près de 1% des naissances. Le but de cette étude était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des cardiopathies congénitales au Centre Hospitalier Universitaire Tengandogo.
Patients et méthode
Il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive à collecte rétrospective sur les dossiers médicaux et des comptes rendus d'échocardiographies Doppler des patients admis dans les services de pédiatrie, cardiologie et de chirurgie thoracique et cardiovasculaire. Nous avons mené notre étude sur une période de 8 mois allant de Novembre 2020 à Juin 2021.
Résultats
Durant la période d'étude, 106 cas de cardiopathies congénitales ont été recensés dont 46,23% en pédiatrie, représentant 4,29% des entrées dans le service de pédiatrie. Nous avons noté une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,12. La tranche d'âge de 0 jours à 30 mois était la plus représentée avec une fréquence de 61,32 % des cas. La difficulté respiratoire était le motif d’admission le plus fréquent, 47,17%. Le souffle cardiaque était au premier rang des signes physiques, 97,17% des cas. Les communications interventriculaires étaient le type le plus fréquent de malformation (24,56%). Le traitement était exclusivement médicamenteux dans 70,75% des cas et chirurgical dans 10,38% des cas. Le taux de mortalité des cardiopathies congénitales était de 5,66%.
Conclusion
Les cardiopathies congénitales ont une fréquence élevée au CHU Tengandogo. Seulement 10 % des enfants porteurs de ces anomalies cardiaques ont pu être opéré. Le développement de la chirurgie cardiaque reste un défi à relever pour donner une chance de survie à ces nombreux enfants dont les parents n’ont pas souvent la capacité financière d’une évacuation sanitaire

Mots-clés

Cardiopathies congénitales CHU Tengandogo

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