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Revue de la morbidité et de la mortalité dans l’unité de pneumologie du Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022.,
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Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): OUEDRAOGO Abdoul Risgou, BONCOUNGOU Kadiatou, MINOUGOU Christian Jules, BAZONGO Moussa, SOURABIE Adama, OUEDRAOGO Guy Alain, GANGO Ladyfatou, OUEDRAOGO Georges, BADOUM Georges, OUEDRAOGO Martial
Renseignée par : OUEDRAOGO Abdoul Risgou
Résumé

Introduction : Les pathologies respiratoires représentent l’une des principales causes de morbidité, de mortalité et d’invalidité dans le monde. Le but de cette étude était de faire une revue de la morbidité et de la mortalité dans l’unité de pneumologie du Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo (CHU-T), afin de faire des recommandations spécifiques pour améliorer la prise en charge des patients.
Méthodes : il s’est agi d’une étude transversale à collecte rétrospective couvrant la période du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2022 et qui a concerné 443 patients hospitalisés et suivi dans l’unité de pneumologie du CHU-T. Résultats : la moyenne d’âge des patients était de 56,14 ± 18,90 ans. Les patients âgés de 60 ans et plus représentait 44,92% de la population de l’étude. Le sex ratio était de 1,7. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la dyspnée (72,01%) et la toux (65,24%). Les antécédents et comorbidités étaient dominées par l’hypertension artérielle (31,6%), le tabagisme (16,7%) et le diabète (8,8%). La pathologie infectieuse dominait avec 36,12% de pneumopathies virales, 25,96% de pneumopathies aiguës à germes banals et 11,08% de tuberculose pulmonaire. Les pleurésies toutes origines confondues représentaient 16,93% des cas. Le taux de mortalité était de 15,35% et survenait au cours de la première semaine d’hospitalisation dans 64,7% des cas. Les facteurs associés à la mortalité étaient le lieu de résidence, l’âge, l’HTA, le mauvais état de conscience à l’admission et la présence d’une détresse respiratoire nécessitant une oxygénothérapie à l’admission. Le risque de décès était de 6,55 fois plus chez les patients atteints d’un cancer broncho-pulmonaire/pleurésie néoplasique.
Conclusion : Les pathologies respiratoires constituent un problème de santé majeur. La mise en place de stratégies de luttes contre les facteurs associés au décès pourrait réduire la mortalité.

Mots-clés

Morbidité, mortalité, pathologies respiratoires, Burkina Faso

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