Le présent article porte sur la fourniture des services sociaux aux étudiants face aux retards académiques. Les bourses, les aides, les prêts, les appuis pour la santé, la restauration, l’hébergement, le transport, les activités sportives et socioculturelles sont autant de services sociaux nécessaires à la vie et à la survie du plus grand nombre d’étudiants dont les origines sociales ou géographiques sont souvent défavorables. Pourtant, la gestion des services sociaux au profit des étudiants, que ce soit au niveau structurel, organisationnel ou managérial, rencontre toujours des difficultés, entravant l’atteinte des objectifs. Ces problèmes sont souvent la source de perturbations des cours ou de l’équilibre académique au sein des campus. A cela se sont ajoutées les conséquences des retards académiques et de la crise sanitaire de ces dernières années. Alors, on est en droit de se demander si lesdits services sociaux ne peuvent pas être mieux gérés afin de renforcer et de garantir une certaine résilience dans ce contexte de crises.
Notre réflexion s’articulera autour des nuances des appellations des services sociaux aux étudiants, utilisées comme langage institutionnel ; de l’intérêt de la diversification de ces services et des propositions de solutions pour accroître la résilience des étudiants dans ce contexte de crises multiples.
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