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Etude des bio marqueurs de l'inflammation chez les patients hospitalisés pour infection à COVID-19 au centre hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO,
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Auteur(s): Jotham Yhi-pênê N’DO, Moumouni MAÏGA, Dramane PARE, Paulin Wendsom SAVADOGO, Mahamadi NIKIEMA
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Résumé

Le SARS-Cov-2 est un virus à ARN de la famille des coronavirus. La plupart des personnes touchées par ce nouveau coronavirus souffrent d'une maladie bénigne et se rétablissent. Cependant, l'infection peut évoluer vers une forme grave pouvant aboutir au décès du patient. L’objectif de notre travail était d’identifier les facteurs biologiques de l’inflammation associés à la sévérité de l’infection à COVID-19. Il s’agissait d’une étude transversale avec collecte rétrospective à visée descriptive et analytique allant du 30 novembre 2020 au 31 décembre 2022 qui avait concerné les patients hospitalisés au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO pour infection à COVID-19.
Au total 145 patients ont été inclus dans notre étude. Le service de pneumologie représentait 81,38% des patients hospitalisés et le service de réanimation 18,62. L’infection à COVID-19 était significativement grave chez les patients hospitalisés en réanimation par rapport à ceux hospitalisés en pneumologie. Une durée d’hospitalisation supérieure ou égale à 8 jours et une notion d’hypertension artérielle étaient significativement associées à la gravité de l’infection chez les patients. Le syndrome de détresse respiratoire aigu, la neutropénie et la neutrophilie étaient les facteurs clinico-biologiques significativement associés à la gravité du tableau clinique. Le syndrome de détresse respiratoire aigu, le taux de leucocytes normal, l’hyperleucocytose, la lymphopénie, la lymphocytose, la neutrophilie et le rapport neutrophiles/lymphocytes supérieur à 8 étaient les facteurs clinico-biologiques de risque de décès.
L’identification des facteurs de gravité en pratique clinique pourraient aider les cliniciens d’identifier les patients ayant un mauvais pronostic à un stade précoce permettant de réduire la mortalité liée au COVID-19.

Mots-clés

COVID-19, biomarqueurs, inflammation, Burkina Faso

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