La quantification de la biomasse aérienne est une des étapes majeures de l’estimation du stock de carbone des formations forestières ouest Africaines qui jouent un rôle très important dans les processus de séquestration de carbone.
Objectif : L’étude menée dans la FCD au sud-ouest du Burkina Faso visait à montrer sa contribution dans le processus de séquestration du carbone.
Méthodologie et résultats : Les données ont été collectées de façon aléatoire à partir des relevés dendrométriques pour la composante ligneuse et la récolte intégrale de biomasse pour la composante herbacée. Des équations allométriques ont été utilisées pour l’évaluation de la production de biomasse et du stock de carbone. La forêt galerie a le plus fort potentiel de production de biomasse (132,8 ± 80 tMs/ha) et de séquestration de carbone (66,40 ± 40 tC/ha). La savane arbustive reste l’unité de végétation qui a le plus faible potentiel de production de biomasse
(13,68 ± 6,96 tMs/ha) et de séquestration du carbone (4,83 ± 2,44 tC/ha). Les capacités globales de la FCD en production de biomasse et de séquestration du carbone sont respectivement 387878,37 ± 173628,02 tMs et 192477,50 ± 86814 tC. De l’ensemble des paramètres testés, les DBH, les hauteurs et les surfaces terrières sont les paramètres qui ont un effet positif sur la production de biomasse des unités de végétation de la FCD.
Conclusion et application des résultats : La FCD présente un fort potentiel de production de biomasse et de séquestration de carbone. Plusieurs paramètres influencent la capacité de production de biomasse et de séquestration du carbone des unités de végétation de la FCD. Les résultats de nos travaux permettraient aux gestionnaires de la FCD de mieux planifier sa gestion afin d’optimiser sa capacité de séquestration du carbone.
Mots clés : Biomasse, Stock de carbone, Changement climatique
Biomasse, Stock de carbone, Changement climatique