Objectif : L’élevage traditionnel au Burkina n’associe pas généralement les bonnes pratiques vétérinaires. Il se traduit par une utilisation anarchique des antibiotiques et le non-respect des délais d’attente. L’objectif est de mettre en évidence les résidus d’antibiotiques dans le lait et les produits laitiers consommés dans la ville de Ouagadougou, Burkina Faso.
Méthodologie et résultats : Au total, 201 échantillons de produits laitiers ont été collectés dans des marchés populaires et supermarchés puis analysés par la méthode biologique utilisant Bacillus subtilis ATCC 6633 et Geobacillus stearothermophilus ATCC 10149. Les aminosides et/ou quinolones et/ou macrolides et les bêta-lactamines et/ou sulfamides et/ou tétracyclines ont été détectés respectivement dans 17,24% et 51,72% des laits crus. Les aminosides et/ou quinolones et/ou macrolides ont été détectés dans 25% des laits caillés, 2,38% des laits pasteurisés et 16,66% des yaourts. Enfin, les bêta-lactamines et/ou sulfamides et/ou tétracyclines ont été détectée dans 70% des laits caillés, 66,66% des laits pasteurisés et 38,88% des yaourts.
Conclusion et application : Les laits et les produits laitiers consommés contiennent des résidus d’antibiotiques de différentes familles à des doses variées. Ainsi, des mesures pour la qualité des produits laitiers doivent être prises afin de préserver la santé des consommateurs.
Lait, Produits laitiers, Résidus d’antibiotiques, Bacillus subtilis, Geobacillus stearothermophilus