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TERATOMES DE L’ENFANT A OUAGADOUGOU : ASPECTS SOCIODEMOGRAPHIQUES ET ANATOMOPATHOLOGIQUES,
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Auteur(s): IDO Franck Auguste Hermann Adémayali, OUEDRAOGO Aimé Sosthène, OUEDRAOGO Rakiswendé Alexis, SAVADOGO Ibrahim, OUATTARA Souleymane, LOMPO Olga Mélanie
Renseignée par : IDO Franck Auguste Hermann Adémayali
Résumé

Titre : tératomes de l’enfant à Ouagadougou : aspects sociodémographiques et anatomopathologiques.
Introduction : les tératomes sont des tumeurs embryonnaires rares dérivant de 3 feuillets embryonnaires. Les localisations sont multiples et les localisations sacrococcygiennes et ovariennes sont les plus fréquentes.
Objectif : étudier les aspects morphologiques et sociodémographiques des tératomes chez l’enfant à Ouagadougou.
Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive à collecte rétrospective allant du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2020, soit une période de 10 ans. Elle a concerné tout enfant de zéro à 14 ans porteur d’un tératome histologiquement prouvé dans l’un des cinq laboratoires d’anatomie et cytologie pathologiques qui nous ont servi de cadre d’étude
Résultats : Au total 53 cas correspondants aux critères d’inclusion ont été retenus. La fréquence moyenne des tératomes était de 5,3 cas par an. L’âge moyen des patients était de 4,23 ans avec des extrêmes de 4jours et 14 ans. La sex-ratio était de 0,15. La localisation ovarienne était la plus représentée avec un taux de 41,51% elle est suivie de la localisation sacrococcygienne avec un de taux de 33,97%. Sur le plan macroscopique la taille moyenne des prélèvements était de 10,98cm. Les prélèvements étaient de consistance mixte, kystique et solide dans respectivement dans 67,92%, 30,18% et 1,88% des cas. Sur le plan histologique, les tératomes étaient pluritissulaires dans 86,79%, matures dans 92,45% des cas, et bénins dans 94,33% des cas.
Conclusion : Les tératomes sont relativement rares. Leur diagnostic est anatomopathologique. L’exérèse tumorale est le traitement de choix. Le pronostic des formes bénignes est généralement bon. Celui des formes malignes s’est amélioré grâce à la chimiothérapie. Une surveillance postopératoire, clinique, biologique et radiologique est nécessaire pour détecter précocement une récidive.

Mots-clés

Tératome, Enfant, Anatomopathologie, Ouagadougou

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