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From Left Behind to Staying Back: Changing How We Think About Children in Migrant Households,
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Auteur(s): Heaven Crawley, Mackenzie Seaman, Anita Ghimire, Rawan Rbihat, Gabriel Sangli, and Meron Zeleke
Auteur(s) tagués: SANGLI Gabriel
Renseignée par : SANGLI Gabriel
Résumé

La migration des parents, qu’elle soit interne ou externe au pays, affecte considérablement la vie des enfants, que ces derniers soient impliqués ou non. Le plus souvent l’expression left behind littéralement traduit « enfant laissé pour compte » est utilisée pour désigner les enfants restés au pays dont au moins un des parents biologiques est migration à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.
Sur la base des recherches et des analyses entreprises dans le cadre du pôle Migration pour le développement et l’égalité (MIDEQ), ce document remet en question les récits politiques et pratiques dominants concernant les enfants que les parents en migration ont laissés derrière eux au pays et particulièrement la définition de ces enfants étant « laissés pour compte ». Cette terminologie implique un abandon des enfants à eux seuls sans aucune assistance. Alors que des études de cas menées dans quatre pays du Sud à savoir le Burkina Faso, l’Égypte, l’Éthiopie et le Népal mettant en exergue les expériences variées d’enfants dont au moins un parent biologique est en migration, montrent que la migration fait partie des stratégies de subsistance des ménages auxquelles les enfants peuvent participer et comprendre le bien fondé. Partant de ces expériences, le présent document préconise un réexamen du concept left behind pour un terme qui cadre plus avec la situation des enfants des migrants restés au pays. Le concept adapté est celui de « stay back » (rester en arrière ou rester au pays) car les enfants restés au pays bénéficient d’une assistance familiale.

Mots-clés

Enfants laissés-pour-compte, Enfants restés en arrière, Perception

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