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Childhood Inequalities and Migration,
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Auteur(s): Mackenzie SEAMAN, Nassim MAJIDI, Gabriel SANGLI, Ayman HALASEH, Henrietta NYAMNJOH, Bakary OUATTARA, Rawan RBIHAT, Kando Amédée SOUMAHORO, Hala Abu TALEB, Cyprien Yao YAO, Meron ZELEKE
Auteur(s) tagués: SANGLI Gabriel
Renseignée par : SANGLI Gabriel
Résumé

Le nombre d'enfants migrants a augmenté régulièrement depuis 2000, avec une tendance plus élevée dans les pays à revenu faible et intermédiaire, et une augmentation mondiale du nombre d'enfants migrant non accompagnés de tuteurs. Les estimations du nombre d’enfants qui restent au pays lorsqu’un parent ou un tuteur migre sont plus difficiles à obtenir, mais elles se chiffrent probablement en dizaines de millions. Il n’existe pas de statistiques spécifiques sur le nombre d’enfants impliqués dans la migration Sud- Sud. Mais ce qu’il faut savoir est que la migration Sud-Sud affecte ces enfants de diverses manières.
Le but des recherches du MIDEQ sur les inégalités chez l'enfant est d’examiner l'éventail des expériences de migration des enfants entre les pays du Sud par ce présent chapitre. Notre approche de la collecte et de l'analyse des données s'appuie sur les expériences vécues par les enfants, les jeunes migrants et les adultes en matière de migration Sud-Sud, en apprenant de leurs témoignages à travers trois corridors en Afrique et au Moyen-Orient. Il s’est agi des réaliser des entretiens qualitatifs avec des enfants, des adultes et des soignants liés à plusieurs pays du MIDEQ, à savoir le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, l'Afrique du Sud, l'Égypte, la Jordanie et le Népal.
Des résultats, on retient qu’il est nécessaire de repenser les enfants « laissés pour compte » pour diverses raisons. D’abord, ces enfants sont actifs dans le processus de migration en démontrant leurs capacités à l’influencer la décision de migration des parents et la possibilité d’assumer des rôles parentaux. Ensuite, l’absence des parents biologiques pour des raisons de migration ne signifie pas une rupture d’assistance parentale pour les enfants restés au pays car le réseau de parenté est plus large.
Il arrive aussi que certains enfants décident de participer activement à la migration en développant des stratégies eux-mêmes afin de se rendre en migration dans l’optique de contribution à atténuer la charge familiale qui pèse sur les parents. Cela a aussi des avantages et des inconvénients qui peuvent contribuer à réduire ou à exacerber les inégalités entre les enfants.

Mots-clés

Migration, Inégalités dans l’enfance, Pays du Sud

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