Objectif. Ce travail vise à rapporter les modalités de prise en charge des pertes de substances maxillo-faciales suite aux traumatismes dans notre contexte. Patients et me´thode. — Il s’agit d’une étude transversale, descriptive à collecte rétrospective portant sur 55 cas de pertes de substances maxillo-faciales d’origine traumatique sur une
période de 7 ans allant de 2014 à 2020 dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouedraogo.
Resultat. La prévalence annuelle était de 7,86 cas. L’étiologie était dominée par les accidents de la circulation routière (80 % des cas). Les pertes de substances labiales étaient les plus fréquentes (58,18 %). Les lésions étaient graves, du type IV de Lakmann dans 76,36 % des cas. Les pertes de substances osseuses ont concerné 9,10 % des cas et siégeaient principalement à la mandibule. La réparation des pertes de substances par lambeaux locorégionaux a été la principale technique de reconstruction des parties molles. Les pertes de substances osseuses ont été réparées par des greffons osseux non vascularisés. L’évolution a été satisfaisante dans la majorité des cas (80,3 %). Les infections ont été les principales complications (5 cas) et les séquelles ont été dominées par les cicatrices disgracieuses (45,45 %).
Conclusion. — La prise en charge des pertes de substances maxillo-faciales d’origine traumatique doit être précoce et adéquate pour un meilleur résultat esthétique et fonctionnel.
Perte de substances, Maxillo-faciale, Traumatisme, Reconstruction