L’emploi des intrants chimiques dans l’agriculture conventionnelle est une pratique observée
dans les champs maraîchers de Ouagadougou. Cette situation est sans doute à l’origine de
problèmes de santé liés aux mauvaises pratiques des producteurs. La prise de conscience des
risques sanitaires a entraîné l’apparition de l’agriculture biologique qui recourt uniquement aux
biopesticides et aux biofertilisants pour la production des fruits et légumes. Elle est de plus en
plus demandée par certains consommateurs malgré son faible développement. Dans la capitale
burkinabè, Ouagadougou, les consommateurs de ces produits biologiques sont issus des classes
aisées constitués essentiellement d’expatriés et de burkinabè à niveau de vie élevé ou moyen.
Leur préférence pour les produits biologiques se justifie par leur qualité et leur goût, la
préservation de la santé de l’homme, des animaux et de l’environnement. Mais la cherté, la
situation géographique et la méconnaissance des marchés biologiques constituent un frein à la
consommation des produits biologiques par toutes les couches sociales.

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