Le crime est un phénomène de société qui a la ''peau dure'', mais quand elle se décline sous la forme rituelle, elle devient innommable. C'est ce phénomène que nous choisi d'analyser dans la littérature burkinabè, à la lumière de la poétique magique. Dans l'imaginaire populaire, on croit parfois à tort que le sang ou les organes humains possèdent des pouvoirs surnaturels susceptible d'offrir pouvoir et richesse à quiconque viendrait à donner en offrandes à quelque divinité. Malheureusement, des innocents perdent la vie sur l'autel d'individus sans foi ni loi. Pour la poétique magique, ce crime est un crime avec le diable et doit être puni à la hauteur de la forfaiture.
Littérature burkinabè, crime, morale, oralité, poétique magique