Le patrimoine culturel immatériel africain contribue à la consolidation du
tissu social dans l’espace africain, à travers les mécanismes traditionnels de
gestion des conflits. Comme le cas du Burkina Faso, qui abrite plus d’une
soixantaine d’ethnies venues d’horizons divers. Ces ethnies vivent en
symbiose grâce aux discours culturels des relations interethniques, facteur
fondamental du vivre ensemble sans conflits majeurs. Quelle pourrait être la
place de ces discours traditionnels dans une démocratie d’emprunt tenaillée
de conflits en Afrique ? Les paroles de jeux de plaisanterie demeurent le
vecteur de prévention et de médiation des conflits sociopolitiques et
intercommunautaires au Burkina Faso. Ce qui permet également une gestion
saine de la cité, telle la gouvernance locale. L’objectif de notre travail est de
montrer l’impact de discours des relations à plaisanterie dans la résolution des
conflits au Burkina Faso. Nos collectes de données se sont effectuées dans le
« GRAND-OUEST» du Burkina Faso. Il ressort de notre analyse que les
paroles de jeux de plaisanterie ont un impact significatif dans la résolution des
conflits intercommunautaires, cela se vérifie avec l’analyse ethnolinguistique
du discours singulier lors des assises des Cascades animées par les peuples du
Sud-Ouest nommés rameau Lobi, alliés à plaisanterie aux peuples de l’Ouest
dit (Sénufo et Gbin).
culture, parenté à plaisanterie, conflits, communautés, paix