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DYNAMIQUE DES POPULATIONS ET INCIDENCE DES DEGATS DE MEGALUROTHRIPS SJOSTEDTI SUR LES FLEURS DE NIEBE DANS LA COMMUNE DE KORSIMORO, REGION CENTRE-NORD DU BURKINA FASO,
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Auteur(s): OUEDRAOGO Yinbyada Théodore, OURA Ali, TRAORE Fousséni, WAONGO Antoine, BOLY Aboubacar, DABIRE-BINSO Loulé Clémentine, SANON Antoine
Auteur(s) tagués: SANON Antoine
Renseignée par : SANON Antoine
Résumé

Megalurothrips sjostedti (Trybom), (Thysanoptera: Thripidae) est un insecte ravageur qui s’attaque aux pièces florales du niébé occasionnant des pertes de rendement pouvant atteindre 100% des récoltes en cas de fortes infestations. De façon spécifique, l’étude vise à déterminer l’évolution des thrips au cours de la floraison ; de déterminer la partie de la fleur renfermant le maximum d’individus ; de déterminer la période favorable pour l’alimentation de l’insecte et d’évaluer les dégâts de l’insecte sur les organes floraux et fructifères. L’expérimentation s’est déroulée dans la zone centre-nord du Burkina Faso dans la commune de Korsimoro (villages de Tansin et de Tansobédogo). On note huit champs à raison d’un champ par producteur et de quatre champs par village. La variété améliorée de niébé Komcallé a été utilisée. A partir de la floraison jusqu’à la maturité, deux observations ont été faites par semaine. Dix fleurs par parcelle ont été prélevées et observées au laboratoire. D’autres observations directes sur les thrips ont été faites sur les parties de la fleur et en fonction de deux périodes de la journée. Il s’agit des fleurs chutées, des pédoncules non fructifères et les pédoncules fructifères observés sur cinq plants choisis de façon aléatoire. Les résultats ont permis de montrer que le nombre de thrips varie en fonction des parties des fleurs, des sites et des années. La plus grande population des thrips se localise sur les organes reproducteurs quelle que soit l’heure ou l’année. Les populations des thrips sont présentes sur les pédoncules le matin à 9 heures et absentes le soir à 14 heures. Les thrips ont entrainé une chute de 71,29% de fleurs induisant 47,30 % de pédoncules non fructifères. Il existerait une corrélation entre le nombre de thrips, les fleurs chutées et les pédoncules non fructifères. Une telle étude apparait clairement indispensable pour une approche de lutte contre les thrips

Mots-clés

Megalurothrips sjostedti, Niébé

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