Depuis la publication de Les soleils des indépendances de A. Kourouma, œuvre dans laquelle l’auteur a, selon sa propre expression,« malinkeïsé » la langue française, l’usage de l’interférence linguistique et de l’intertextualité n’a cessé de se développer. C’est dans cette perspective que s’analysent ici le roman du Malien A. Diallo, La révolte du Komo et celui du Burkinabè N. Zongo, Rougbêinga. Ces romanciers de pays voisins ont fortement utilisé ces deux techniques littéraires dans leurs créations. Pour ce faire, nous étudierons l’onomastique bamana et moaaga dans les romans cités ; à travers cette démarche, nous nous intéressons à la richesse de la créativité littéraire chez les deux auteurs.