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PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR ORO-FACIALE AU CABINET DENTAIRE : ENQUÊTE NATIONALE AUPRÈS DES CHIRURGIENS-DENTISTES DU BURKINA FASO,
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Discipline: Médecine clinique
Auteur(s): GUIGUIMDÉ Wendpouiré Patrice Laurent, KOUAMÉ Patrice Attogbain, GARÉ WJV, KABORÉ WAD, OUATTARA S, FALL M SAWADOGO A, OUÉDRAOGO Y, BATIONO Raoul, AGODA Palakina, KONSEM Tarcissus , KABORÉ R A Flavien
Renseignée par : GUIGUIMDE Wendpouiré Patrice Laurent
Résumé

Introduction : La douleur dentaire est un motif fréquent de consultation chez le chirurgien-dentiste. Sa prise en charge est caractérisée par une oligoanalgésie dont les causes sont multiples. L’objectif de notre étude était d’évaluer les connaissances et les pratiques des chirurgiens-dentistes dans la prise en charge de la douleur oro-faciale au cabinet dentaire.
Matériel et méthode : il s’est agi d’une enquête transversale descriptive. Un questionnaire auto-administré a été
adressé aux chirurgiens dentistes exerçant au Burkina Faso, du 1er avril au 30 juin 2015. Les paramètres liés à la prise en charge de la douleur ont été estimés par des pourcentages.
Résultats : Sur un total de 67 chirurgiens-dentistes, tous cliniciens, 50 (74,6%) avaient répondu au questionnaire. Vingt deux chirurgiens-dentistes (44%) avaient bénéficié d’une formation spécifique sur la prise en charge de la douleur. L’évaluation de la douleur était systématiquement faite par 6 (12%) chirurgiens-dentistes et l’outil d’évaluation le plus utilisé était l’interrogatoire simple (44, soit 88% des chirurgiens-dentistes). Un protocole de prise en charge de la douleur existait dans 4% des cabinets. Le type de douleur le plus fréquemment pris en
charge était la douleur aigue (49 chirurgiens-dentistes, soit 98%). Le dossier du malade était le support de notation le plus utilisé (24% des chirurgiens-dentistes). Suivant les réponses des praticiens, les causes les plus fréquentes des douleurs étaient représentées par les caries dentaires (24%) et les accidents d’évolution des dents de sagesse (14%). La prise en charge de la douleur passait par, soit une prescription médicamenteuse (50, 100%), soit des soins dentaires conservateurs (46, 92%) soit des extractions (41, 82%).
Conclusion : Les connaissances des chirurgiens-dentistes sur la douleur et sa prise en charge sont insuffisantes. Il est indispensable de mettre en place un système de formation continue sur la prise en charge de la douleur avec des protocoles destinés aux dentistes

Mots-clés

douleur, prise en charge, antalgique, cabinet dentaire, burkina faso

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