Dans le cadre de la formation continue et permanente des
enseignants-chercheurs et chercheurs, sont régulièrement organisés des
colloques scientifiques internationaux à travers le monde et auxquels
prennent part des universitaires d’origines linguistiques diverses. Ces
rencontres sont, grâce à la langue, des occasions d’échanges, de débats,
d’apprentissage, de collaboration et de découverte de l’étranger pour les
uns et pour les autres. Aussi constate-t-on que ces cadres de réflexion
scientifique se multiplient ces dernières années dans la sous-région ouestafricaine,
avec pour principales langues de communication le français et
l’anglais, dont l’une est forcément la langue officielle du pays hôte. Or nous
avons parfois des participants qui ne parlent pas la langue des
communicants. Toute chose qui fonde à nous demander si le fait de ne pas
parler la langue des communicants ne constitue-t-il pas une entrave à
l’intégration de certains participants lors des colloques scientifiques en
Afrique de l’Ouest. C’est justement cette problématique qui nous a inspiré
le présent article et qui ambitionne d’analyser les difficultés d’intégration
des participants ne parlant pas la langue des communicants lors desdits
colloques. Pour ce faire, nous avons adopté l’enquête de terrain comme
méthode de recherche, avec pour public cible les participants et les
organisateurs de ces colloques. Par ailleurs, pour collecter les données,
nous avons eu recours à des questionnaires et à des observations directes
de comportements.
Langue ; intégration ; colloque scientifique ; francophones ; anglophones.