La paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble constituent une quête permanente pour les humains et la littérature constitue un des moyens non négligeables pour l’atteinte de cet objectif. La littérature, expression culturelle et artistique, permet à l’écrivain de refléter partiellement ou en totalité les réalités de son milieu. Ainsi, certains romanciers burkinabè qui écrivent en langue nationale Mooré s’inscrivent dans la dynamique d’apporter leur contribution à la consolidation de la culture de la paix et de la cohésion sociale. Dans le cadre de cette étude, nous nous intéressons au roman « Burkĩn-bila » de Pẽgwẽnde Erik Zinaaba dans lequel le personnage principal Sɩdsore est considéré comme le héros de la paix. En exploitant le champ de la stylistique linguistique, et plus spécifiquement les méthodes d’analyse stylistique du genre narratif proposé par K. L. G. G. Yaméogo (2021 : 213- 240) et L. Millogo (2001), nous essayerons de montrer la contribution de Pẽgwẽnde Erik Zinaaba à la consolidation de la culture de la paix au Burkina Faso. L’étude révèle que l’auteur utilise un nombre important de lexiques onomastiques qui dénotent l’idée de paix et de cohésion sociale. Il fait également recours à un ensemble de yɛlbũna ou figures de styles pour exprimer le vivre ensemble.
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