Nous avons étudié 40 patients ayant séjourné plus de 48 heures en soins intensifs. L’évaluation de l’état nutritionnel a été faite à l’aide des paramètres anthropométriques, biochimiques et l’évaluation de la composition corporelle par l’impédancemétrie. Ces paramètres ont été évalués à l’admission, puis une fois par semaine durant le séjour dans la limite d’un mois et à la sortie du patient. A l’admission, la prévalence de la dénutrition était de 42,5 %. Les taux de la CRP étaient élevés chez tous nos patients indiquant un syndrome inflammatoire. Les patients dénutris avaient des taux de la CRP supérieurs à ceux des non dénutris reflétant l’origine endogène de la dénutrition. Le suivi nutritionnel des malades montrait une diminution significative de l’indice de masse corporelle (IMC) (p = 0,04), de la masse maigre (p