Le présent article traite de l’impact du discours rapporté par les médias burkinabé pendant la période pré-insurrectionnelle. En s’appuyant sur l’analyse du discours, et plus précisément sur la théorie des actes de langage, l’on a abouti au résultat selon lequel, les violences verbales proférées par les protagonistes autour d’un débat constitutionnel, et surtout en son article 37, ont incité la majeure partie de la population à la révolte, à la mobilisation pour dire non au pouvoir à vie. Les médias ont servi comme instrument de propagande, l’une des armes les plus utilisées en démocratie.