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Contribution à la valorisation de plantes à propriété anti-inflammatoire utilisées dans la prise en charge des affections rhumatismales au Burkina Faso,
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Auteur(s): Aminata P. Nacoulma; Gontili Reine Elodie Karambiri, N. Romaric Méda, Dieu-Donné Ouédraogo
Auteur(s) tagués: NACOULMA Aminata P.
Renseignée par : NACOULMA Aminata P.
Résumé

Introduction : La polyarthrite rhumatoïde, un exemple de rhumatisme inflammatoire chronique et auto-immune, constitue un véritable problème de santé publique. Sa prévalence au Burkina Faso était de 2.1 en 2011 pour une prise en charge médicamenteuse quasi inaccessible aux populations à faible revenu. Ainsi, dans un environnement économique défavorable, le recours à la pharmacopée et la médecine traditionnelle se présente comme alternative non négligeable en matière de santé. Objectifs : Notre étude avait pour but de rechercher des évidences scientifiques à l’utilisation médicinale de dix (10) plantes exploitées pour le traitement des affections rhumatismales. Méthodes : Pour ce faire, nous avons réalisé une méta-analyse des données de la littérature scientifique pour déterminer les facteurs de consensus et les niveaux de fidélité d’utilisation à l’international de ces plantes. Puis nous avons recherché les analogies structurales des métabolites secondaires des plantes recensées avec les structures chimiques des médicaments antirhumatismaux. Résultats : L’analyse de 26595 articles scientifiques a indiqué que l’activité anti-inflammatoire de ces plantes retenait le niveau maximum de consensus à l’international. De même, il est ressorti que Trichilia emetica Vahl (35,25%), Guiera senegalensis J.F.G.mel. (31%), Calotropis procera(Ait) Ait.F. (28,29%) et Crescientia cujete L. (25,12%) présentaient un niveau de fidélité supérieur à 25%, indiquant leur utilisation préférentielle dans la prise en charge des douleurs articulaires. La recherche des analogies structurales a montré des similitudes entre les métabolites secondaires de type phénolique et triterpénique présents dans les plantes, comparés aux médicaments modernes. Cependant, des composés à propriété anti-inflammatoire avérée comme les limonoïdes de Trichilia emetica Vahl, les iridoïdes de Crescientia cujete L. et les alcaloïdes indoliques de Guiera senegalensis J.F.G.mel., ne présentant pas d’analogies structurales avec les antirhumatismaux actuels, ont été identifiés. Conclusion : Notre étude a permis de confirmer l’usage traditionnel des plantes pour la prise en charge des douleurs articulaires d’origine inflammatoire, à travers des évidences scientifiques basées sur la détermination du niveau de fidélité et du facteur de consensus d’usage. En outre, l’étude des analogies structurales a permis de suggérer des composés à fort potentiel thérapeutique pouvant servir de modèle pour le développement de nouveaux médicaments antirhumatismaux.

Mots-clés

facteur de consensus, niveau de fidélité, Trichilia emetica Vahl, Guiera senegalensis J.F.G.mel., Calotropis procera (Ait) Ait . F., Crescientia cujete L.

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