La présente étude a été initiée dans le but de déterminer la situation de la schistosomiase et des helminthiases intestinales notamment les géohelminthiases dans un contexte de traitement de masse. Il s’agissait de déterminer la prévalence de la schistosomiase et des helminthiases d’une part et d’autre part déterminer les intensités de ces infections chez des élèves de 14 villages situés dans les régions du Sahel, des Hauts-Bassins et du Centre-Est. La méthode de filtration des urines a été utilisée pour mettre en évidence les œufs de Schistosoma haematobium et la méthode d’enrichissement des selles, la méthode Kato-Katz pour déterminer la présence des œufs de Schistosoma mansoni, des géohelminthes et de H. nana dans les selles. 1511 élèves dont l’âge varie entre 7 ans et 15 ans ont participé à l’étude. Les prévalences étaient de 2%, 1,9%, 1,7% et 0,2% respectivement pour S. mansoni, S. haematobium, H. nana et Ancylostoma sp. Selon les villages, elles variaient de 0% à 26,8% pour S. mansoni (p=0,002). La moyenne arithmétique des œufs de S. haematobium était de 2,5 œufs/10ml d’urine et celle de S. mansoni était de 5 œufs par gramme de selles (epg). Cette étude a montré que les prévalences et les intensités des helminthiases intestinales et de la schistosomiase urinaire sont faibles chez les enfants d’âges scolaires des 14 villages.
schistosomiase, helminthiases intestinales, maladies tropicales négligées, écoliers, Burkina Faso